Les nouvelles de la SEM

Des résidents du quartier au cœur de l’action de la SEM

Des résidents du quartier au cœur de l’action de la SEM

Depuis sa fondation, la Société écocitoyenne de Montréal a développé une approche qui place les résidents, ainsi que l’amélioration de leur qualité de vie, au cœur de son action. En effet, cette approche nous a permis de rencontrer, à travers les années, des résidents extraordinairement impliqués, comme Virginie et Thibaut, qui ont à cœur leur quartier et avec qui nous avons développé une relation durable.

Pour cette première infolettre de 2020, nous avons cru bon mettre en valeur le travail des bénévoles qui est essentiel à notre organisme. Nous vous proposons donc, sous la forme d’une petite entrevue, le portrait de Virginie et Thibaut, deux bénévoles en or impliqués au sein de notre organisme. D’ailleurs, nous en profitons pour remercier tous les bénévoles qui contribuent à faire rayonner le SEM et notre quartier!

Quel projet de la SEM vous emballe le plus?

On sait que la SEM est à l’arrière de beaucoup de belles initiatives dans le quartier, mais celui qui nous emballe le plus est le projet Notre Quartier nourricier avec la serre Emily-de-Witt. Pour notre part, même si avant on participait à certains événements de la SEM, c’est avec l’arrivée de la serre et de toutes les activités qui l’entourent que l’on s’est impliqué davantage dans le quartier.

La serre Emily-de-Witt, située dans le parc Walter-Stewart (2215 Dufresne)

Quel endroit préférez-vous dans le quartier Sainte-Marie?

Malgré notre coup de cœur pour la serre, l’été passé, on a beaucoup aimé le jardin Végétalia, où nous avons participé aux ateliers de tricot social. Cela a été l’occasion pour nous de rencontrer d’autres résidents du quartier qui sont aussi beaucoup impliqués, mais pas particulièrement dans les projets d’agriculture urbaine auxquels nous participons habituellement. Nous aimons aussi la Place du Marché qui est très rassembleuse… difficile de choisir un seul endroit!

Le Jardin Végétalia (initiative du Carrefour alimentaire Centre-Sud) à l’angle des rues Parthenais et Sainte-Catherine et la Place du Marché sur le parvis du métro Frontenac

Que préférez-vous le plus dans le fait de vous impliquer au sein de votre communauté?

Cela nous permet de rencontrer des résidents du quartier et de créer un lien d’appartenance, mais surtout, être bénévole c’est une manière d’encourager les projets de la SEM et de Notre Quartier nourricier qui sont mis en place pour nous, les résidents. Par la suite, c’est le fun de croiser nos “voisins” au marché, à la boulangerie, ou simplement lorsque nous prenons une marche dans le quartier! C’est agréable de se souvenir de leurs noms. Ce n’est plus seulement des visages connus ou déjà vus; ça crée des liens.J

Comment arrivez-vous à jumeler votre passion pour l’agriculture et le fait d’habiter au centre d’une grande ville?

Chacun de notre côté, nous avons grandi dans une famille où il était normal de faire son jardin. Par conséquent, même en habitant en ville, nous nous sommes mis à cultiver nos propres fruits et légumes naturellement.

Lorsque nous restions sur la rue Cartier, cela était assez sommaire, puisque nous habitions au 2e étage. Nous faisions donc un peu de culture en jardinière avec principalement des fines herbes, un peu de fraises et des tomates. C’était avant tout pour le plaisir qu’autre chose. Mais lorsque nous avons déménagé, nous avons eu la chance d’avoir un rez-de-chaussée avec une petite cour, et depuis maintenant 3 étés, nous en profitons au maximum pour y faire pousser nos légumes et quelques petits fruits.

À la base, nous n’avions pas vraiment conscience de cette pratique qu’est l’agriculture urbaine, puisque cela était fait tout naturellement. Cependant, en participant à de nombreux ateliers à la serre Emily-de-Witt, nous en avons pris conscience. Ces ateliers nous ont permis d’en apprendre davantage et d’améliorer nos pratiques. Mais nous restons des “jardiniers amateurs” et nous le faisons avant tout pour le plaisir de jardiner, de consommer ce que nous récoltons et de partager notre expérience avec d’autres jardiniers urbains!

Finalement, on tente au maximum de planter une variété de plant de légumes, mais aussi de fleurs qui attirent les pollinisateurs, car nous tentons de faire notre part de ce côté. Aussi, s’il est possible d’avoir des variétés ou des plantes indigènes, on tente de les favoriser. On pousse un peu les limites de notre espace à cultiver et notre petite cour se transforme en une petite jungle urbaine durant l’été. Il faut être patient, car en agriculture, que ce soit en campagne ou en ville, il y a beaucoup de variable sur lesquels nous n’avons pas le contrôle (la météo, les écureuils…). C’est beaucoup d’essais-erreurs. C’est ainsi que l’on apprend!

Le Jardin de Virginie et Thibaut

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